Actualité Santé Française
Caries dentaires: la Haute autorité de santé recommande le remboursement de quatre traitements
Face à la prévalence des caries dentaires non soignées, notamment chez les enfants, la Haute autorité de santé recommande le remboursement de quatre traitements. Ces mesures visent à améliorer l'accès aux soins dentaires, en particulier pour les populations vulnérables, tout en réduisant les complications de santé liées aux caries non traitées, comme les maladies chroniques et la perte de dents.
Olivier DOULIERY - AFP/Archives
Face à un nombre encore élevé de Français souffrant decaries mal soignées, notamment chez les enfants et les personnes peinant à accéder aux soins, la Haute autorité de santé recommande jeudi de rembourser quatre types de traitements.
Les actes concernés sont l'élimination de lacarie la mise en place d'un matériau pour sceller, la dévitalisation partielle, et la pose d'une couronne préfabriquée sur les dents de lait. La HAS avait été saisie par l'Assurance maladie pour évaluer l'intérêt de leur remboursement.
En France, "environ 30% des enfants de 6 ans (jusqu’à 50% en zones défavorisées) et 25% des adultes de 35-44 ans présentent au moins unecarie non soignée, avec un accès aux soins inégal selon l’âge, le territoire et le niveau socio-économique", expose l'autorité indépendante de santé.
Outre des douleurs prolongées et des infections locales, lescaries non traitées peuvent provoquer des complications en cas de maladies chroniques (pathologies cardiovasculaires,diabète cancer…). Et la perte de dents, en plus d'être un "handicap esthétique et social", peut entraîner à terme des carences nutritionnelles.
Certaines personnes - en situation de handicap ou âgées vivant en institution et rencontrant des difficultés à se déplacer, femmes enceintes, très jeunes enfants - sont "particulièrement vulnérables".
Or, à chaque stade d'unecarie un traitement est possible, permettant parfois de préserver la dent à long terme.
La HAS, dont les avis sont généralement suivis par le ministère de la Santé, est donc favorable au remboursement par l'Assurance maladie d'une élimination de lacarie via des instruments manuels - mais non rotatifs comme la fraise -, suivie de l’obturation de la cavité avec un matériau dentaire adhésif.
Elle approuve aussi la prise en charge de l'application d’un produit de scellement au niveau d'une petitecarie débutante, et celle du retrait d’une partie de la pulpe d’une dent cariée, accompagné de l'application d’un biomatériau protecteur et régénérant.
La HAS recommande également le remboursement de la pose d'une couronne préfabriquée adaptable sur une dent de lait, notamment avec une technique de collage.
Alors que l'approche préventive grandit progressivement en France, l’objectif dans la santé bucco-dentaire est d'éviter les problèmes dès le jeune âge, puis d’enrayer rapidement l’évolution d'unecarie par des interventions peu invasives et conservatrices. L'espoir est aussi de limiter, à long terme, les traitements plus traumatiques et coûteux (prothèses et implants).
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Lexique
Glycémie à jeun > 1,26 g/L ou 7 mmol/L ;
Glycémie dans la journée > 2g/L avec signes cliniques de diabète.
diabète de type I : lié à une absence ou une insuffisance de sécrétion d'insuline, c'est le moins fréquent. Il survient volontiers chez des sujets jeunes. Le traitement nécessite de l'insuline (diabète insulinodépendant ou insulinonécessitant) ;
diabète de type II : la sécrétion d'insuline est maintenue, mais il existe un certain degré de résistance à l'insuline et les taux de glycémie sont élevés. C'est la forme la plus fréquente, elle apparaît volontiers après l'âge de 40 ans, son traitement ne fait pas appel à l'insuline (diabète sucré non insulinodépendant) ;
diabètes secondaires (maladie du pancréas, certains médicaments, origine génétique, malnutrition, autres maladies endocriniennes...).