La rhinite allergique est une des maladies allergiques les plus fréquentes, touchant 10 à 40% de la population générale avec de grandes variations selon les pays. Les rhinites chroniques non allergiques semblent toucher 2 à 4% de la population générale. La rhinite allergique est définie par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : comme une inflammation de la muqueuse nasale induite par des allergènes, pouvant être subdivisée, selon le mode de survenue, en : rhinite saisonnière (périodique telle le coryza spasmodique ou rhume des foins, rhinite perannuelle (apériodique), rhinite professionnelle... ; caractérisée cliniquement par au moins un des symptômes suivants : obstruction nasale, rhinorrhée, éternuements, prurit nasal et/ou jetage postérieur ; fréquemment associée à des symptômes oculaires (conjonctivite allergique ). Ces symptômes peuvent avoir une autre origine qu'allergique, telles des infections rhino-pharyngées peuvent alors s'y associer fièvre, maux de tête. Les rhinites chroniques non allergiques telle la rhinite dite ''vasomotrice'' (caractérisée par une congestion nasale intermittente avec obstruction nasale), associent à des degrés divers les variations thermiques, le vent, le stress, le tabac, l'alcool, les infections virales, la pollution atmosphérique, les facteurs environnementaux professionnels...